Du 18 au 27 novembre, j’ai posté sur FB, des extraits d’un journal personnel, couvrant ces jours aux échos du passé.

Les publications vont être supprimées. Elles avaient vocation à être éphémères.

J’ai juste rassemblé ici, les illustrations des posts. Galerie de cette grosse semaine.

Pour les textes, nous verrons l’avenir de ce journal.

(Travail sur palette graphique et édition numérique)

Falling asleep
After love making
In the sheets of the waves
The mirror of the silent sea
Veiled by the moon
Pale silver
And Rhine stones
Water and dreams
Breathing and kisses
Of the peaceful tide
Biting your lips
Among the rocks
Keeping you
In the arms of the wind…

On the distant beach
Someone is calling for us
But we’re drifting away
Somewhere between golden slumber
And the lace of death.

Création numérique

Enfin, quand tu es mort, ils réalisent que tu as vécu…Que tu as aimé, souffert, inventé, hésité, cru, erré, que tu as eu raison et que tu t’es trompé. Que tu as eu un corps que certains ont désiré, ont voulu…Que tu as écrit des lettres d’amour. Qu’il t’est arrivé des choses qui « n’arrivent qu’aux autres ». Ils n’auraient pas cru ça de toi ! Que tu as écrit des poèmes à l’encre mauve dans un cahier d’écolier. Tu étais là parmi eux, comme une évidence…une évidence sans histoire, sans passé, sans gloire, sans drame. Enfin, quand tu es mort, ils réalisent que tu as été un homme bien, une femme bien…Que tu as fait le mal aussi, que tu as trahi, que tu as été lâche, que tu as été héroïque, alors que tu t’asseyais invisible à la table du dîner. Ils découvrent que tu as fumé des pétards en douce, que tu t’es masturbé sans doute, que tu as failli tout plaquer pour suivre un inconnu rencontré le soir dans un train de banlieue. Que tu avais des secrets. Que tu as avorté. Que tu as violé.
Tu as vécu et ils te regardaient à peine, ne te prêtaient rien. Tu es mort et ils te voient enfin sur les vieilles photos…

Création numérique.

Ah ma passion pour ces poissons merveilleux…