Château de Saint Germain en Laye

Ce texte est issu d’un travail « d’atelier » en quelque sorte. Un travail d’écriture sous contraintes auto imposées. Ici, c’est un texte issu d’un travail autour des lieux… Une écriture très fragmentaire, très fragmentée. J’en partagerai d’autres sur ce thème. Et d’autres, avec d’autres contraintes aussi…

Dimanche 24 juillet 2022 – 19h30

Le soleil ardent du soir rase les pelouses et la terrasse. Les pierres du château sont gonflées de la chaleur de la journée.
Promeneurs poussiéreux, enfants fatigués par la canicule.

Peu à peu, cette vision se mêle à une autre…Comme quand je mêle mes images numériques…Trouble. Confusion.

Lundi 21 novembre 2005 – Après-midi.

Depuis le matin, le ciel glacé et gris se traîne dans un brouillard qui épaissit d’heure en heure.
Le château dégouline de brume froide et mouillée. Et puis, le brouillard devient si dense que, dans le parc, on ne voit plus qu’à quelques pas.
Le ciel bas égratigné par les branches pathétiques des arbres nus.

Je me serre contre Lui, contre sa haute silhouette noire. Je me serre comment se serrent les noyés…

Sur mes joues, des larmes, des larmes aussi glacées que la brume.

Dans une fulgurance morbide, je pleure, je pleure, car je sais que l’amour ne suffira pas…que l’amour ne suffira plus jamais…

Laisser un commentaire

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer